1555-2006. D’un livre de raison à l’Internet...

Les Trazegnies de Bomy 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« La soirée de Bomy » (crayon, 1769). De gauche à droite : le curé de Bomy, la marquise douairière de Trazegnies affairée à son rouet, le domestique du marquis lisant sans doute un compliment, le marquis et la marquise de Trazegnies, Charles-Louis-François de Lencquesaing (derrière la marquise).

 

Archives d’Aire-sur-la-Lys, AA209/2.

« Notre bouchère Julie Coulombier vient d’intercéder la protection de Monsieur le marquis de Trazegnies auprès de vous, à l’occasion d’une de ses parentes nommée Thérèse Monthois maintenant détenue dans vos prisons pour fait de libertinage. La circonstance que monsieur le marquis est comme vous savez à Béthune, je prends la confiance monsieur d’intercéder moi-même en sa faveur et vous prie d’avoir la bonté de me mander ce qu’il convient de faire pour tirer sa famille hors des peines qu’elle éprouve dans ce moment de la conduite de cette malheureuse. Si je suis assez heureux de vous porter à lui être favorable ma reconnaissance égalera vos bontés. Recevez-en les assurances avec les hommages du respect avec lequel je suis votre très humble et très obéissant serviteur. Bocquet ( ?). »

(Bomy, 26 février 1787)

 

Lettre de la marquise de Trazegnies

 

Le château de Bomy.