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Jean-Jacques II de Lencquesaing (1629-1683) |
Histoire familiale |
Jean-Jacques II de Lencquesaing (1629-1683) ne quitta jamais Aire. Baptisé en 1629 dans la collégiale Saint-Pierre, sa dépouille y sera ensevelie en 1683, dans la chapelle Saint-Liévin. Il fut receveur des domaines du roi au quartier d’Aire à vingt-cinq ans puis receveur général des aides d’Artois à trente-quatre ans, c’est-à-dire à la mort de son père. Il fut aussi trésorier du guet et fut le premier Lencquesaing mayeur d’Aire. Il épousa en 1660 Marie-Anne Durietz (1644-1711) dont la famille maniait aussi les deniers publics, se frottait à la noblesse et alignait déjà son patronyme de seigneuries. Ils eurent seize enfants mais sept seulement parvinrent à l’âge nubile. En 1661, le roi Philippe IV accéda à sa requête d’anoblissement, en considération des services éminents rendus par son père vingt ans auparavant au cours des sièges d’Aire et de Saint-Omer. Bien que déjà seigneur de divers terres (dont celle du Marest à Thérouanne, sans doute la plus importante de toutes), il affirma néanmoins son nouvel état en achetant par adjudication les château, terre et seigneurie de Laprée en 1669. Il n’y vécut pas mais fit édifier en 1676 le pigeonnier, privilège de noblesse. Dans son portrait, la perruque amplement jetée, vêtu d’une élégante cuirasse chamarrée de pourpre, Jean-Jacques II de Lencquesaing affirme son nouvel état en prenant une pose plutôt hiératique.
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Jean-Jacques II de Lencquesaing dans les archives de Laprée
Son fils cadet Charles-Ignace-Joseph est l’auteur de la branche cadette des Lencquesaing tombée en quenouille aujourd’hui. |