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Lencquesaing (branche cadette) |
V bis. Charles-Louis-François de Lencquesaing, seigneur d’Humetz, né à Aire le 18 septembre 1709 et baptisé le 21 suivant en l’église Saint-Pierre. Il eut pour parrain Nicolas-Louis de Lencquesaing, écuyer, seigneur de Favier, son oncle du côté paternel, et pour marraine Marie-Françoise-Joseph de Lencquesaing, épouse de François de Vos, seigneur d’Haigdorne et de Clarques, sa tante du côté paternel. Il fut capitaine au régiment de Royal Wallon, chevalier de Saint-Louis et mayeur d’Aire (1753-1759, 1764-1768, 1773-1778). Il mourut à Aire le 26 septembre 1787 et fut enterré dans le cimetière de l’église Saint-Pierre. Il épousa : 1° à Paris le 22 mars 1738 Elisabeth-Catherine de Mérault, fille de René de Mérault, chevalier, seigneur de Villeron, président et conseiller en la grand-chamre du Parlement de Paris, née vers 1703, morte à Paris le 5 mai 1746 et inhumée en l’église Saint-Séverin dans la chapelle Sainte-Geneviève ; 2° le 26 août 1755 en la chapelle du château de Laprée Marie-Louise-Joseph de Lencquesaing, sa nièce à la mode de Bretagne, née à Saint-Omer le 19 mai 1737, morte à Aire le 3& janvier 1826 et enterrée dans le cimetière de cette ville.
De son second mariage naquirent douze enfants :
1. Marie-Thérèse-Charlotte-Eugénie, née en mai 1756 et baptisée en l’église Saint-Pierre. Elle eut pour parrain Dominique-Jean-Jacques de Lencquesaing, écuyer, seigneur de Laprée, grand bailli d’épée de Saint-Omer, son grand-père du côté maternel, et pour marraine Marie-Thérèse Lochtembergh, épouse de Charles-Ignace-Joseph de Lencquesaing, sa grand-mère du côté paternel. Elle mourut au château du Valdubois à Seninghem, près de Lumbres, le 1er janvier 1809. Elle épousa à Aire le 28 décembre 1795 Jean-François-Félix de Wansin, écuyer, seigneur de Wirquin et de Valdubois, né à Saint-Omer et baptisé en l’église Saint-Sépulcre le 14 février 1746, mort au château du Valdubois le 7 novembre 1829, veuf en premières noces de Geneviève-Pélagie de Bouy, et remarié en 1821 avec Marie-Charlotte-Elisabeth-Ghislaine de Neuville. Il était fils de Pierre-François, écuyer, et de Marie-Isabelle-Eugénie de Bernastre. Sans postérité.
2. Marie-Joseph-Adélaïde, née le 22 septembre 1757 et baptisée en l’église Saint-Pierre d’Aire. Elle eut pour parrain François-Joseph Dupuich, écuyer, seigneur de Mesplau, capitaine au régiment de La Vieille-Marine, son grand-oncle du côté maternel, et pour marraine Marie-Joseph-Charlotte de Lencquesaing, épouse d’Etienne Chevalier, brigadier des armées du roi, directeur du corps royal du génie, commandant du fort Saint-François, chevalier de Saint-Louis, sa tante du côté paternel. Elle mourut à Aire le 15 août 1836. Elle épousa le 3 octobre 1804 Joseph-Alexandre-Antoine baron de Comerford, ancien capitaine au régiment de Dillon Infanterie, chevalier de Saint-Louis, commandant de la garde nationale de Douai, né vers 1752, veuf de Marie-Thérèse d’Assenoy, mort à Aire le 12 février 1813. Il était fils d’Alexandre-Bonaventure et de Marie-Antoinette Lorgnier. Sans postérité. Marie-Joseph-Adélaïde fut admise en la maison d’éducation de La Noble Famille à Lille, rue de La Barre.
3. Charles-Bonaventure-Marie, né le 2– avril 1759 et baptisé en l’église Saint-Pierre d’Aire. Il eut pour parrain Nicolas-Bonaventure Dupuich, prêtre chanoine de la collégiale Saint-Bérthélémy de Béthune, son grand-oncle du côté maternel, et pour marraine Catherine-Thérèse-Joseph de Lencquesaing, sa tante du côté paternel. Il mourut à Aire le 23 décembre 1765.
4. Etienne-François-Louis, né le 6 mars 1762 et baptisé en l’église Saint-Pierre d’Aire. Il eut pour parrain messire Etienne Chevalier, brigadier des armées du roi, directeur du corps royal du génie, commandant du fort Saint-François, chevalier de Saint-Louis, son bel-oncle du côté paternel, et pour marraine Marie-Agnès-Thérèse-Joséphine-Cordule Le Vaillant de Wandripont, épouse d’Antoine-François-Joseph Dupuich, écuyer, seigneur de Mesplau, capitaine au régiment de La Vieille Marine, sa grand-tante du côté maternel. Certificat de noblesse délivré le 22 septembre 1780. Il fut sous-lieutenant à l’école de Mézières (1er janvier 1782), lieutenant dans le corps du génie (1er janvier 1784) puis cpaitaine (1791). Il émigra en mai 1792 pour rejoindre l’armée du duc de Bourbon. Il prit part en 1793 à la défense de Maastricht. Il servit sous le duc d’York dans le corps des ingénieurs français émigrés recruté par l’Angleterre et prit part à l’expédition de Quiberon (1795), désastre auquel il échappa miraculeusement. Il prit part à l’expédition du Portugal (décembre 1796-juillet 1802) dans les armées du général Stuart puis du général Frazer. Licencié en août 1802, il rentre en France pour bénéficier de la loi d’amnistie et fut nommé chevalier de Saint-Louis le 1er mai 1800 et décoré au Portugal le 15 mai. Liquidation de pension pour trente années de services : 900 francs. Il mourut au château d’Antigneul, près de Saint-Pol-sur-Ternoise, le 20 décembre 1848 et fut enterré dans le cimetière de Bours, sa paroisse. Il épousa le 12 février 1805 en la chapelle du château d’Antigneul Marie-Julie-Angéline Werbier, née à Bours le 7 décembre 1767, morte au château d’Antigneul le 24 octobre 1848 et inhumée auprès de son époux. Elle était fille de Louis-André-Bruno Werbier, écuyer, seigneur du Hamel, grand bailli d’aire, et d’Anne-Félicité-Thérèse Taverne. Sans postérité.
5. Marie-Anne-Louise-Célestine, née le 19 août 1766 et baptisée en l’église Saint-Pierre d’Aire. Elle eut pour parrain Louis-Dominique-Eustache de Lencquesaing, écuyer, seigneur de Laprée, Quiestède…, grand bailli d’épée de Saint-Omer, ancien capitaine au régiment de Navarre, son oncle du côté maternel, et pour marraine Marie-Anne-Thérèsen van den Clooster, religieuse à l’abbaye de Flines, sa tante à la mode de Bretagne. Elle mourut le 4 juillet 1768.
6. Reine-Ferdinande-Eugénie, née le 22 mai 1771 et baptisée en l’église Saint-Pierre d’Aire. Elle eut pour parrain Eugène-Joseph Dupuich, écuyer, seigneur de Chocques, brigadier des armées du roi d’Espagne, lieutenant-colonel au régiment des Gardes Wallonnes, son grand-oncle du côté maternel, et pour marraine Reine-Ferdinande de Croÿ, épouse du marquis de Trazegnies. Elle entra en la maison d’éducation de La Noble Famille à Lille le 30 mai 1778. Elle épousa le 26 janvier 1805 à Lille Louis-Dominique-Joseph de Lencquesaing, son cousin germain. Elle mourut à Lille le 13 mai 1848 en l’hôtel Lencquesaing au 122, rue de l’Hôpital Militaire. Elle fut enterrée auprès de son époux sous la sacristie de l’église de Quiestède. Dont postérité.
7. Charles-Ignace-Joseph, né le 23 juillet 1772 et baptisé en l’église Saint-Pierre d’Aire. Il eut pour parrain Pierre-Ignace-Eugène Lochtembergh, prêtre et chanoine de la collégiale Saint-Pierre d’Aire, son oncle à la mode de Bretagne du côté paternel (cousin germain de son père), et pour marraine Marie-Charlotte de Lencquesaing, épouse de François-Dominique-Joseph Le Caron, écuyer, seigneur de Canettemont et de Sains, sa tante du côté maternel. Il fut capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis (1817, fut reçu par le baron de Coupigny, maréchal de camp et inspecteur de la garde nationale du Pas-de-Calais). Il mourut subitement d’une hydropisie de poitrine au moment de se mettre au lit à Saint-Omer le 6 janvier 1840 et fut inhumé sous le chœur de l’église de Quiestède. Sans postérité.
8. Marie-Françoise-Louise, née le 30 avril 1775 et baptisée en l’église Saint-Pierre d’Aire. Elle eut pour parrain François-Dominique-Joseph Le Caron, écuyer, seigneur de Canettemont et de Sains, son oncle du côté maternel, et pour marraine Marie-Cécile-Joseph Aronio de Lestrée, épouse de Louis-Dominique-Eustache de Lencquesaing, écuyer, seigneur de Laprée, Quiestède…, grand bailli d’épée de Saint-Omer, sa tante du côté maternel. Elle mourut à Aire en la maison d’éducation du Jardin Notre-Dame le 12 février 1786.
9. Louis-Eugène-Martial, qui suit (VI bis).
10. 11. Trois enfants mort-nés. 12.
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Château d’Antigneul (Bours, Pas-de-Calais). |